Cette vodka commence à se faire une belle place en France grâce à sa bouteille particulière mais aussi à son pays de fabrication et à son histoire.
Car, si cette boisson qui titre à 40° s’appelle “Russian Standard“, ce n’est pas pour rien ! Fabriquée en Russie (nous verrons cela un peu plus tard), c’est une vodka très appréciée partout dans le monde et qui sait aussi rester financièrement abordable.
Pour comprendre l’origine de cette vodka, il faut bien voir qu’il y a une grande part de folklore qui entoure les vodkas russe (voir la Smirnoff et son histoire rocambolesque).
Si l’on se réfère à l’étiquette et au matériel promotionnel, il apparait que la date de 1894 est généralement avancée comme date de création de la recette de la version “originale” de cette boisson.
L’histoire de la Russian Standard utilise aussi massivement le célèbre chimiste russe Dmitri Mendeleïev, l’inventeur du tableau périodique des éléments, qui aurait inventé la recette de cette vodka pour un équilibre parfait entre ses éléments.
C’est une belle histoire mais elle s’avère hélas faux. En effet, le site de la Russian Standard Vodka explique lui-même que le génie de Dmitri Mendeleïev n’est qu’une inspiration. Il semble donc que Mendeleïev n’ait jamais approché de près ou de loin l’usine de la Russian Standard, pas plus qu’il n’est l’inventeur de la vodka comme certains le prétendent.
Toujours est-il que cette marque de vodka a été fondée en 1998 ! On est donc bien loin de la marque historique de Saint Petersbourg qu’on veut nous vendre.
Cette particularité marketing n’est pourtant pas nécessairement une mauvaise chose, car cette boisson s’avère intéressante.
Donc en 1998 est créée la Russian Standard Vodka qui sera rebaptisée plus tard la Russian Standard Original. En effet, plusieurs autres recettes verront le jour dans les années qui suivront :
Aujourd’hui, cette vodka détient 65% du marché des vodkas premium en Russie. Elle s’exporte aussi un peu partout dans le monde.
La recette originale est fabriquée à partir de blé d’hiver russe. Après un processus de distillation spécifique (4 fois) elle est ensuite mélangé à de l’eau du lac russe Ladoga dont l’eau est réputée très froide et très pure.
Un processus de filtrage au charbon intervient aussi à la manière de la Smirnoff dont elle partage aussi une partie de la douceur.
Elle est donc fabriquée en Russie à Saint Petersbourg par le groupe agroalimentaire Russky Standart qui possède aussi d’autres marques d’alcool comme Campari ou Jägermeister.
La recette Russian Standard Platinium est quand à elle filtrée en plus deux fois avec de l’argent.
La recette Russian Standard Imperia est filtrée aussi au charbon de bois, en bout de course, un nouveau filtrage au quartz intervient. Une technique qui sera utilisée aussi plus tard pour la Crystal Head Vodka.
Contrairement aux autres vodka la version Gold (et la plus récente) est légèrement aromatisée avec des extraits de ginseng sibérien dont le surnom est “racine dorée” en Russie.